Oxys : un nouveau tableau

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Enfin, je dis Oxys, mais ce sera peut-être un autre nom pour cette peinture que j’ai commencée il y a 2 séances, avec une envie d’expérimenter de nouvelles techniques.

Tout d’abord, du jaune, bien tranché. Ensuite, des zones avec du rouge. Et là, j’ai expérimenté le principe des coulures, avec de l’essence.
J’en ai aussi profité pour flouter mes taches rouges, avec souvent une direction horizontale, parfois verticale. Le but étant de donner un esprit japonisant et aqueux.

Peinture Oxys (09/05/2009, photo 1)
Oxys (09/05/2009, photo 1)

En voici des détails :

(Cliquez sur les photos pour les voir en plein écran)

Peinture Oxys (09/05/2009, photo 2)
Oxys (09/05/2009, photo 2)
Peinture Oxys (09/05/2009, photo 3)
Oxys (09/05/2009, photo 3)

À la séance dernière (samedi 15 mai), j’ai voulu reprendre le principe des caches, avec du ruban de masquage.

Mais là, pas envie de refaire à l’identique un procédé déjà expérimenté ! Je voulais pouvoir faire des motifs plus libres, plus souples.
Du coup, j’ai utilisé de la gomme liquide, normalement employée pour l’aquarelle, comme cache applicable au pinceau. J’en ai profité pour représenter des motifs plutôt floraux, pour créer du contraste et ajouter de la vie sur les bandes existantes.

Peinture Oxys (16/05/2009, photo 1)
Oxys (16/05/2009, photo 1)
Détail Oxys (16/05/2009, photo 2)
Oxys (16/05/2009, photo 2)
Détail Oxys (16/05/2009, photo 3)
Oxys (16/05/2009, photo 3)

Le but est de recouvrir le tableau avec une belle peinture dorée fraîchement achetée en bombe aérosol à Leroy-Merlin, et d’enlever les caches par la suite. J’ai déjà hâte d’arriver au résultat !

“Hélas”, au 3ème jet de peinture dorée, psuit, la buse est bouchée. Qu’à cela ne tienne, je la nettoie, refais une tentative, et re-psuit, re-buse rebouchée… Je vous épargne les détails et pensées malfaisantes qui m’ont alors traversé l’esprit envers les vendeurs de matériels défectueux.
Que faire ? Partir à la recherche d’une bombe dorée hypothétique ? Ça ne se trouve pas à tout les coins de rues. Mais non, bon gré mal gré, j’ai repris le tout avec une autre bombe déjà en ma possession, mais cuivrée.

En fait, ce sont à ces moments-là, de doutes et surtout d’imprévus, que la peinture prend toute sa dimension. À mes yeux, c’est la réaction du peintre qui va tout changer face aux événements. La peinture est en effet surtout une question de retouches, sur des reprises, suivies de multiples affinages. On n’arrive pas avec un trait bien délimité, et puis c’est tout, car sinon ce serait du dessin…

Du coup, cela donne à ce jour le résultat suivant :

Peinture Oxys (16/05/2009, photo 5)
Oxys (16/05/2009, photo 5)

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